Terra Cadecta
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 Taomi La blanche

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Taomi La Blanche
Elue de l'air
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Taomi La Blanche


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Race: Sylphe
Âge: 23 ans
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MessageSujet: Taomi La blanche   Taomi La blanche EmptyLun 10 Juin - 19:22

« Taomi N. Sylia »
Connais tu l'histoire du chêne et du roseaux? Tu es le chêne et moi le vent


Fiche d'identité

Surnoms: Taomi la blanche
Age: (143 ans Sylphe) 23 ans
Sexe: Féminin
Race: Sylphes
Peuple: Hyles
Rang: Elue de l'air
Métier: guerrisseuse diplômate
Dieu Lié: Ouria déesse de l'air


Capacité


Niveau 4:

  • Endurance: 5
  • Vitesse: 6
  • Force physique:2
  • Puissance magique: 10
  • Résistance physique: 0
  • Résistance magique: 2
  • Charisme: 5
  • Eloquence: 5

Pouvoir:

Magie de construction : Taomi peut fabriquer ce qu’elle veut avec le vent, et s’en servir pour attaquer, fort courant d’air, lame de vent, bourrasque, tornades ou même vidé l'air autour d'elle sur un rayon de 4 mètres

Magie de soutiens : La magie de Taomi peut aussi avoir des effets bénéfiques, elle peut soigner ses allier, leur donner plus de puissance  (+2) ou plus de résistance (+2) augmenter leurs vitesse ou créer un bouclier.

Ecoute du vent : Taomi peut entendre tout ce qu’elle veut. Sur un rayon de 200 mètres ce ne sont que les cris et les paroles, mais proche d’elle, elle peut même entendre les moindres mouvements de ses adversaires ou allier, le battement de leurs cœur, leur respiration, même les mouvements de leurs muscles.



Arme et Equipement:

Taomi possède une armure (cf spoiler ci-dessus) qu’elle ne revêt qu’en temps de guerre, elle n’aime pas vraiment sortir avec cette armure qui pourrait certes lui être utile, mais l’encombre plutôt qu’autre chose…
Elle possède aussi Nym, un katana fait de vent que seul un élu de l’air peut toucher, ou un mage de l’air très très très puissant. voir iciCet arme est très tranchante et peut même user de l’acier ou de la pierre. Les oracles lui ont aussi offert la larme du vent (ici) Cette larme lui permet de communiquer avec sa déesse et de montrer son rôle d’élue.


Code présent dans le reglement: J'ai moi même écrit le reglement U.U alors bon hein...



.


Description physique
Miroir mon beau miroir…


"Petite poupée de porcelaine pâle
Petite douceur aux yeux de cristal
Ton sourire console les âmes en peine
Tu as volé mon coeur, poupée de porcelaine"


    Blanche, Féminine, sensuelle... beaucoup de qualificatif pour notre petite poupée. Mais qu’arriverait-il, si elle venait à se briser? Sa peau alors si pâle et si fine, serais semée au vent, telle une poudre étoilée... mais que deviendrais ses courbes? Courbe sis fines, gracieuses, longilignes... Qu’arriverait-il à sa chute de reins si douce et sensuelle, presque charnelle. Qui passerait ses doigts sur son dos pâle et cambré…. Si cette poupée se brisait, qui auraient le loisir de voir, à travers ses vêtements blancs, se dessiner sa poitrine? Poitrine ronde et blanche, poitrine discrète et lourde, elle défie les lois de la gravité, jamais n’est entravée seul la soie de la robe légère la recouvre, l’épouse, l’embrasse... Ô, petite poupée de porcelaine... si douce et si belle, une beauté qui pourrait être mortelle, néfaste pour tout homme qui se perd dans ton sourie ou dans tes yeux, dans la contemplation de ton corps...
    Beauté éternelle... Pas un gramme de graisses, un corps souple et musclé, un ventre plat et des hanches rondes, des jambes fines et fuselées, capable de marcher longuement, assez souples pour imaginer toutes les douceurs qu’elles pourraient apporter… Petite poupée, tes formes légères, ne gâchent en rien ta beauté elles ne font que la sublimer…
    Des yeux dévorant, faisant affront à l'opale la plus claire clairs, se montrent curieux et rieurs, insolents ils dardent d’un regard sur tout être en travers de ton chemin. Ce regard si precieux, n'a rien de mystérieux, il est au contraire très expressif, tantôt curieux, tantôt triste, tantôt joyeux, tantôt boudeur... Et ces lèvres... deux cerises roses et gourmandes, une bouche fine et naturelle souvent souriante, parfois boudeuse... Des lèvres que l'on voudrait embrasser, y passer la langue et y perdre un baisé… ô petite poupée...
    Ta voie telle un carillon, résonne à mes oreilles, ta voie telle une chanson, à une douceur presque sans pareille... Pourquoi ne parles-tu jamais, petite poupée? Pourquoi ne jamais nous ravir, de ta voie enchantée? A chaque parole tu sembles chanter, à chaque rire c’est tous le vent qui semble s’amuser. Calme et posée elle sait rassurer… Lorsque tu marches tu sembles flotter légère et gracile, le vent semble te porter, te guidant sans cesse vers des lieux enchantés. Un effet appuyée par sa robe et ses cheveux… De fin filament blanc, qui feraient rougir d’envie les ailes des anges les plus pures, ils volent au vent, plus légers que l’air et l’entour d’un halo de lumière. Sa tenue la plus courant est une robe de soie blanche, elle coule sur son corps comme de l’eau, laissant deviner par le tissu fin, ses courbes exotiques.
    La dite robe laisse parfois apparaître sa poitrine, lorsque la jeune fille se penche trop, et ses jambes fine passent par une fente sur le devant, remontant au-dessus de ses genoux… Elle porte rarement des chaussures… les jugeant inutiles, sauf lorsqu’elle est en armure… Alors là la demoiselle n’est plus celle que l’on connait… Son corps est plus fort et par endroit couvert d’écailles, son regard est plus dangereux, plus sur… Et le tissue bleue de son armure, ainsi que les mailles et protection dorés lui donne l’air d’un dragon énervé… Un terrible dragonne qui nous fait oublier la petite poupée…


armure:

Description mental
La folie est signe d’intelligence


« Il faut toujours se battre
Même pour des causes encore perdus
Son but, il ne faut jamais le perdre de vu
Même quand sur nous tout semble s’abattre. »


    Taomi, Taomi Taomi… Que cache donc ton regard… La demoiselle vous regarde toujours d’un air franc, franc et droit. L’on pourrait croire avec cela qu’elle est elle-même franche et droite, mais elle est plutôt mystérieuse. Personne ne sait vraiment comment sonder son âme, pure ou impure… Sombre, Obscure… Elle ne laissa pas dégager ses sentiments, tout est pour elle moins important que la survie de la magie.  Elle prend part aux positions de chaque peuple et ne fait pas cela pour sa déesse, mais pour les êtres magiques. Elle sait que sans dieux il n’y a pas de magie, mais elle sait aussi que trop leur faire confiance peut être dangereux. Elle sait faire le juste milieu, peser le pour et le contre, faire preuve de sagesse…. La sagesse n’est pas ce qui manque chez la demoiselle, elle à étudier dur pour en arriver là. Mais parfois le vent l’emporte, la transporte et la guide doucement vers de doux rêves éveillé à la fraicheur d’une brise d’été. Toujours à l’écoute du vent, la demoiselle sait comment avoir un coup d’avance, manipulatrice et rusée, elle sait comment arriver à ses fins. Mais la manipulation n’est pas son jeu favori. Elle est douée mais n’en abuse pas, préférant garder ses allier, plutôt que de se faire de nouveaux ennemis. La demoiselle aime la solitude d’une nuit étoilée, elle aime le calme et la douceur. Au fond d’elle bat un cœur, dur et parfois méchant, mais il bat. Au rythme du vent, la demoiselle s’étend. Tantôt dansante tantôt violente, douce et chaleureuse, froide et audacieuse… L’air guide ses pas et ses pas guident l’air. Elle est une fille du vent… On peut la juger cruelle… Elle l’est très souvent, mais ceux qui la connaissent savent que ce n’est que pour protéger la magie qu’elle se montre ainsi, jamais la demoiselle ne prendrait du plaisir à faire du mal à quelqu’un, si elle le fait, c’est qu’elle le doit, c’est qu’il le faut… Pour le bien commun, elle ne parle pas beaucoup elle agit surtout. Ne voulant pas se dévoiler ou se mettre en danger… La demoiselle n’a jamais été capable de faire preuve d’amour… elle a déjà détesté, elle s’est déjà attaché et à déjà apprécié, mais n’a jamais aimé… Pas qu’elle ne veuille pas, mais elle est particulièrement maladroite, lorsqu’il s’agit des sentiments… C’est même sa plus grande faiblesse… Elle rapporte l’amour à la folie et la folie à l’amour…
    Lorsqu’elle s’énerve tout deviens noire, le vent se charge en électricité autour d’elle et elle détruits tous sur son passage… Rien n’est oublié… Mieux vaut ne pas la contrarier heureusement, elle sait rester calme et flegmatique.


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Taomi La Blanche
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MessageSujet: Re: Taomi La blanche   Taomi La blanche EmptyMer 14 Aoû - 19:04

Il était une fois...
bien avant la naissance de Taomi…



Prologue : C’est l’histoire de la danseuse et du chaman…

Kaevos:
Enetari:

«Dis Abraek, qui est cette femme ? »
« Tu la trouve jolie hein Kaevos, C’est Enetari, une danseuse Sylphe »
« Hum… Une sylphe… Intéressant… »
« Ne cherche pas l’ami… Son cœur est très certainement pris »
« Ça c’est parce qu’elle ne m’a encore rencontrée. »

Dans un coin de la taverne, deux hommes conversaient, l’un était très grand, ses cheveux flamboyants tombaient en cascades magnifique sur son corps musclé et clair. Mais qu’était-il ? Ou plutôt qui était-il ? Kaevos était en réalité un chaman humain qui avait la capacité de prendre la forme d’un renard. Les chamans sont des êtres liés très fortement à un totem animal, lors de ses 18 ans humains, soit 100 ans chamanique, les jeunes doivent choisir un totem et celui-ci deviendra le leurs tout au long de leurs vie. Kaevos avait choisi le totem du renard, le jeune homme était très rusé et toujours sur de lui, de plus, ses cheveux roux lui donnaient un air beaucoup plus charismatique. L’homme assis à sa table était Abraek, un autre chaman. Ils étaient tous les deux amis d’enfance et collectionnaient les conquêtes, Abraek était aussi sombre que la nuit et aussi beau qu’un dieu lui aussi, et tous deux se disputaient un morceau de viande qui n’était autre que la charmante danseuse de la taverne. Cette danseuse se nommait Enetari, elle était d’une grâce légendaire et chaque homme rêvait de la cambrure de son dos. Elle était surnommée « la jeune fille qui danse avec le vent. » Un surnom très long certes, mais qui lui allait divinement bien. Il est vrai que, lorsqu’elle dansait, le vent semblait se mettre à danser lui aussi. Et nombreux furent les hommes qui montaient sur scène afin de lui voler une danse ou un baisé.

« Ai-je le droit à une petite danse, charmante demoiselle ? »

C’est lorsque l’on se trouve face à l’amour que l’on sait que l’on aime. L’on sent alors une petite étincelle, des papillons dans son ventre et une foule d’autres choses inexplicables. C’est ce que ressentais Enetari en dansant avec Kaevos. des papillons virevoltaient dans son estomac, la musique avait l’air plus entrainante, et la chaleur plus agréable, elle planta son regard azuré dans celui du chaman ténébreux tout en continuant sa danse endiablée. Chacun s’enivrait de l’autre, chacun se dévoraient du regard, sous l’œil amusé d’un vieux loup attendris. Enetari et Kaevos ne faisaient qu’un, malgré leurs différences ils étaient ensembles, marchant du même pas dans la même direction, celle de l’amour éternel. Le pays sortait à peine d’une guerre, et un peu d’amour ne pouvait pas faire de mal, surtout pas lorsque nous avions perdu des proches dans cette horrible bataille. Enetari étaient tous deux des enfants de la guerre, ils avaient tous deux vu leurs père périr… Ou le meilleur ami de celui-ci venir leurs annoncer c’est néfaste poésie… « il s’est battu bravement… Il ne reviendra jamais… plus rien ne seras comme avant… » Des mots blessants, des mots lourds, des mots douloureux… Mais maintenant, seul la chaleur d’un amour naissant emplissait le cœur en charpie des deux amants d’une nuit… ou unis pour la vie… C’est dans un mouvement souple et gracieux que Kaevos attrapa le visage de la belle, pour du bout des lèvres lui offrir un baisé. Une gifle l’accueilli, la belle était farouche et sauvage, colérique et fatale… Rapidement c’est un nouveau baisé qui fut offert, celui d’Enetari elle-même. Elle pressait ses lèvres fraiches avec une passion inégalée la bouche fine de l’homme étonnée.

La nuit était tombée et ce n’est pas seul qu’Enetari rejoint sa chambre. Une porte close sur une nuit chaude… Deux corps qui se dénudes, se découvrent et se caresses, deux corps qui s’enlacent, des lèvres qui s’embrassent afin de ne former plus qu’un seul et même être. Une mélodie harmonique où tous les instruments sont accordé à ne jouée qu’une seul et même œuvre, celle d’une promesse pleine d’espoir, susurrée au creux de l’oreille dans le noir… Les couvertures entouraient les deux amants comme pour cacher les délices de ces corps débridés, oubliant le monde autour d’eux pour vivre pleinement ce moment joyeux qu’une promenade au septième ciel entre amoureux. Enetari ferma donc les yeux, lovée dans les bras d’un homme qui ferait certainement des envieux, mais elle se fichait bien de ce que l’on pouvait penser, tout ce qu’elle savait c’est que pour la première fois de sa vie elle se sentait vraiment aimée. Kaevos la protégeais, de ses deux bras robustes, il gardait contre lui cette poupée, devenu à ses yeux un trésor encore inviolé. Il voulait pour lui seul la garder, jamais il ne voulait que tout deux soient séparés.

Au même moment dans le temps de l’air, où se bousculent le vent, assis sur le sol, les yeux fermés, un homme patientait. Dans ses mains la larme du vent brillait de mille feux, comme jamais encore elle n’avait scintillée. Elle rependait sur le visage de l’homme, sa vive lueur bleutée. Ouria avait fait un choix que nul ne pouvait contrer… Un sourire se déssina sur son pâle visage et ses yeux laiteux s’ouvrirent enfin. L’homme avait une mission et il se devait de la mener à bien…
« Vos désirs sont des ordres dame Ouria… »

Le matin se levait sur le visage endormi de la jeune femme. Cela faisait longtemps que Kaevos était éveillé, et tout aussi longtemps qu’il observait la belle endormie. Avec un sourire attendris, il lui caressa le visage. C’est nuit avait été leurs première, mais ne serais jamais leurs dernière. L’homme comptait bien s’installer avec la danseuse, il voulait avec elle, fonder une famille, avoir une maison et trouver un travail pour subvenir à leurs besoins sans risquer sa vie chaque jour. Il abandonna donc le vieux loup pour partir avec la demoiselle. Quelque chose de fort les liaient, quelque chose de plus fort que de l’amour, une dépendance, chaque jours un peu plus. Kaevos devint alors un humble forgeron, oubliant ses pouvoirs de chaman pour n’être plus qu’un humain au service de hyles. Enetari dansait dans les tavernes, elle était belle et aimée, radieuse et amoureuse… Sa voix ensorcelait tous les hommes qui l’écoutaient, ses mouvements attiraient l’œil des plus riches hommes du pays. Tout semblait paisible dans leur vie presque trop parfaite.

Dans le temple de l’air l’homme s’entrainait, il avait quitté son état de léthargie pour entrer dans un entrainement difficile, sa puissance augmenté au bon vouloir de sa déesse, il pouvait tuer n’importe qui, mais sa sagesse l’en empêchait, il devait attendre son sauveur, celui qui arriverait à l’aider dans sa quête… Il n’avait pas le droit d’attaquer à sa place, il se devait d’être le plus fort, mais aussi le plus sage…

C’est une sombre nuit qui s’ouvre sur terra cadecta, comme un linceul de mystère, elle endort les enfants et berces les amants. Une de ces nuits si froide qu’il faut allumer un feu dans la cheminé, condamner un bois que l’on a récolté toute la saison chaude dans l’unique but de ce réchauffer. Les flammes dansaient dans leurs foyers illuminant le visage d’une grande femme à la chevelure blanche et au ventre rond. Enetari  posait sa main sur ce ventre, ses doigts étaient longs et fin, aussi blanc que la neige qui tombait par la fenêtre. Kaevos, un homme grand et bien bâtis réanimait le foyer mourant de ses grosses mains calleuses.  Tout était si calme ce soir-là… presque trop calme. Le vent ne secouait pas les branches des arbres morts qui étendaient leurs ombres fantomatiques sur le sol immaculé… Seul le feu emmétrait un craquement irrégulier, celui du bois qui brûle et éclate. Un son agréable que l’on aime écouter durant des heures, une mélodie si douce qu’elle rend mélancolique à sa simple entente. Le silence tomba soudainement, le fin et fragile voile de l’apaisement fut déchirer dans un cri de douleur La femme tenait son ventre, pliée en deux… L’enfant qu’elle portait allait naître, il ne désirait plus que de quitter la chaleur rassurante du ventre de sa mère pour aller affronter la dure loi de la vie. Tout n’était pas doux et jamais rien ne le sera, mais cet enfant allait tout de même apporter un peu de joie au sein de ce couple. La femme, une Sylphe dotée d’une voix à enivrer les morts se servait aujourd’hui de celle-ci pour crier sa douleur… L’homme, un humain robuste et fier se précipitait à son chevet, comme inquiet. Leur premier enfant était mort, il ne voulait pas que cela recommence… Il ne pouvait cacher son inquiétude aux yeux de sa femme… Et avec ce temps… Personne ne pourrait aider la mère à accoucher. La jeune Sylphe fut donc condamnée à accoucher seul, dans le silence de cette nuit glacée. C’est ainsi que je suis née…

Chapitre premier : Entre le ciel et la terre…

Qui-suis-je ? Que suis-je ? Une chaman ou une Sylphe ? Suis-je le feu ou la glace ? La chaleur ou le froid ? Je regardais au loin tourner ce moulin… Les ânes y broutaient tout autour alors que le soleil brillait haut dans le ciel. Comme pour répondre à mes questions, Le vent caressait mes cheveux avec douceur et légèreté, une légère brise fraîche qui apaisait mes pensées. Je regardais l’horizon… Il donnait l’impression que le ciel et la terre se touchait… Mais peut-être était-ce vrai ! Qui sait ? Le ciel et la terre sont surement un seul et même être s’aimant à jamais, regardant leurs enfants grandir et mourir… Je me redressais pour rentrer chez moi, de ma hauteur tout semblait si grand… Papa dit que c’est parce que je suis petite, que quand je serais comme maman, le monde me paraîtra moins grand mais moi je pense que c’est parce que je rêve que tout est si grand quand un esprit s’évade comme le vent. Je faisais demi tours pour rentrer chez moi, j’avais joué toute la journée avec pour seuls ami les airs qui tournoyaient autour de moi. Il est difficile de se faire des amis lorsque l’on n’est pas comme les autres enfants. Les petite filles pensent que si j’ai les cheveux blanc, c’est parce que je suis vieille, les garçons eux pense que, comme je suis une fille, je ne suis pas intéressante, je ne veux que jouer à la poupée et chanter toute la journée… Je me fiche bien des poupées et des chants, moi j’aime me battre, j’aime m’amuser…

Le temple de l’air s’ouvrit enfin, l’homme mit sa capuche, la fiole en mains, la larme du vent brillait toujours, il suivait son instinct, il suivait ce que lui avait dit sa déesse… Ce monde ne serait en paix sans un élu pour le garder… La pluie se mis à tomber sur l’homme pressé, il avait une mission, alors, montant sur son cheval, et protégeant la fiole comme la prunelle de ses yeux, il partit au galop rejoindre sa destinée. Derrière lui une ombre le suivait mais il ne l’avait pas vue… L’ombre noir esquissait un rire sarcastique, un sourire munis de dents jaunes et pointues… Une haleine de mort et un regard vide… Voilà tout ce qui émanait de lui… L’homme du temple était pressé, il devait mener à bien sa mission avant que la lune ne parvienne à son zénith, il galopait à travers le bois sur un cheval d’argent, une monture fantastique faite d’air et de magie. Un être quise déplaçait avec une rapidité et une fluidité qu’aucun cheval ne pouvait égaler… Mais l’ombre le talonnait, elle était maintenant tout près. Ce que convoitait cette ombre était la larme… Un objet unique et puissant… personne ne savait ce qu’il se passerait si jamais quelqu’un l’ouvrait, mais il savait que cet objet lui offrirait un pouvoir digne d’un dieu… Il pourrait ainsi détrôner la déesse Ouria et tuer tous les dieux pour devenir le dieu unique… Plus vil qu’Oroos lui-même il ne pouvait s’empêcher de rire.

Les jambes de l’homme du temple furent prises au piège, il se retrouva bien vite projeté au sol avec une force inégalée, la fiole pleine du précieux liquide roula plus loin. Le vent s’élevant s’engouffra dans la bouche ouverte de l’ombre, le retardant. C’est ainsi que Kaemis put repartir en direction de sa mission, non sans difficulté… Il reprit sa course à pieds laissant le gisant derrière lui. L’homme étant oracle avait l’interdiction de tuer, il devait protéger la larme au péril de sa vie mais n’avait aucunement le droit de tuer… Alors l’ombre sans hésiter repartit à la charge stoppée dans son élan par un éclaire rougeoyant. La lueur d’une bougie par la fenêtre guidait le pauvre Oracle jusqu’à la maison. Une petite fille glissa entre ses jambes en criant, elle était inquiète du bruit dehors.
« PAPA !!! »
Le renard tourna la tête un instant, dans ses yeux brillaient une étincelle sanglante et flamboyante.
« Taomi ! Rentre à la maison !! »
La petite n’eut le temps de comprendre que déjà sa mère la tirait contre elle pour la faire rentrer. Quand elle entra dans la pièce la fiole bleu se mit à emmètre une lueur plus forte que les autres, attirant le regard fascinée de l’oracle sur la petite fille énervée…

Kaevos se battait avec une rage animale pour sauver sa femme et sa fille, l’ombre le sentait… Mais résistait… Jusqu’à ce que les crocs du renard enragé se plantent dans la jugulaire de l’ombre… Il serra les dents, fermant les yeux. Le sang chaud s’écoulait dans sa gorge le poussant à emmètre un grognement énervé. Il n’avait jamais aimé le gout du sang… Et celui de sa victime était particulièrement fort, un sang corrompus et détestable… Boitant il entra chez lui. Sa femme et sa fille l’accueillirent à bras ouverts l’oracle s’excusa à plusieurs reprises.
« Je suis vraiment navrée de ce qu’il vous est arrivé… Laissez-moi réparer mes fautes, je vais vous soigner… »
Il imposa ses mains sur le corps du chaman qui voyait ses plaies se refermer une à une. L’Oracle donnait de son énergie pour soigner l’homme avant de poser la larme sur la table. Dans sa fiole elle scintillait comme un million d’étoiles bleues dans un ciel dégagé.
« Notre sauveuse est née et elle doit à tout prix tous nous sauver… ce sont les mots d’Ouria elle-même… »
Les engrenages de la vie entraient les uns dans les autres, bousculant le calme plat de la vie paisible des parents et de la petite… Elle était la fille du vent… et ne pourrait jamais le nier… Elle avait une mission, un but qu’elle ne comprenait pas, elle était trop jeune, trop faible trop timide…

Suite à la guerre qui avait déchirée ces terres, une déesse avait pleuré, déversant une larme de vent. L’oracle l’avait capturé, il l’avait protégé pour qu’un jour l’élu soit nommé. Une lourde tâche attendait la petite, une tâche que ses parents refusaient de lui attribuer… Elle était encore trop jeune, le monde était trop dangereux, était-ce vraiment elle l’élue ? La larme ne pouvait-elle pas se tromper ? En larmes, Enetari suppliais l’oracle, énervée, Kaevos retenait sa petite qui, déjà fascinée par la belle histoire racontée voulait attraper l’objet tant convoité. Un pas, puis un autre mais les bras de son père se refermaient un peu plus sur elle. Elle finit par se fondre dans l’air pour réapparaitre sur la table et prendre entre ses petits doigts la fiole si précieuse. Les fenêtres de la maison s’ouvrirent, les voies d’Ouria entrèrent dans la tête de la gamine…  Lui chantant une chanson qu’elle seule pouvait entendre, lui murmurant des mots qu’elle seul pouvait comprendre. La mère était effondrée, le père condamné… Tous deux voyaient le destin funeste de leur fille arriver… Ils la voyaient se battre pour la survie d’un peuple en péril, dotée d’un grand pouvoir qui lui apporterait de grands sacrifices, forcée de s’éloigner de sa famille tant chérie... Tomi ne pouvait plus reculer, elle n’avait pas droit de refuser… Son destin était maintenant tout tracé…

Chapitre deux : On est bientôt arrivé ?

C’est sur un cheval de notre étable que je partie le cœur serré… C’est à regret que je quittais cette maison que j’aimais tant, mais les voies dans ma tête m’avaient demandées d’y aller. Attachée à cet homme que je connaissais à peine. Devais-je lui faire confiance ? Oui… c’est ce que m’avait soufflé le vent. Dans mon dos, je sentais le regard emplis de larmes de ma mère, je serrais un peu plus fort la taille de l’oracle en versant des larmes de tristesse… Mon petit cœur endolorie battait fort dans son dos je n’avais pas d’autres perspectives que de suivre Kaemis. Il avait surement sentis ma tristesse parce que le regard qu’il me lança fut un regard emplis de compassion et de douceur, il lâcha la bride du cheval d’une de ses mais pour qu’elle caresse légèrement mes cheveux. J’avais toujours le visage enfouis dans son dos mais ce contacte, je le sentais, je le voyais, je l’entendais… Il était doux et chaleureux, tendre et affectueux. Pourquoi être si gentil avec moi ? Pourquoi n’arrêtait-il pas de dire que j’étais la sauveuse ? Pourquoi me surnommait-il petite élue ? Élue de quoi ?! Les voies du vent ne répondaient pas à ces questions… Sa voix s’éleva doucement, elle était douce et grave, rassurante, elle était une de ces voix qu’ont lles conteurs d’histoires, celle qui vous passionne pendent des heures.
« Moi aussi j’étais comme toi Taomi… Quand la déesse m’a appelé, je n’avais pas le choix et mes parents non plus… Moi aussi j’ai dû quitter la maison pour partir au temple du vent, afin de commencer mon entrainement. Bientôt, tu seras l’élue de l’air, tu es cette qu’à choisit Ouria pour accomplir une lourde tâche, mais tu ne seras pas seul, je serais avec toi… Petite Taomi »

Je n’étais pas certaine de tout comprendre, mais je savais que cela n’était pas forcément bon pour moi, ni mauvais… Je me sentais cependant sotte… Pensent qu’il ne me comprenait pas, je le haïssais mais en réalité, lui aussi avait vécus la même chose que moi… Il y a un âge pour quitter la maison, moi je n’avais pas cet âge… Mais pourtant, je quittais mon chez moi pour le temple du vent, le havre de l’air et des légendes.
« Tu sais ce que l’on dit sur le temple du vent ? Il parait qu’un simple humain ne peut le pénétrer sans être déchiré par les courants d’air qui entrent et se déchaîne à l’intérieur. Mais pour les gens comme toi et moi, le vent est une douce caresse qui enivre nos sens. »
Toutes ces paroles me redonnaient le sourire, je pensais doucement à autre chose, mon esprit voguant vers des lieux incertains, une enfance tombée dans l’oubli pour entrer dans le monde des grands alors que je n’étais même pas assez grande pour toucher les étrillés. Le cheval s’arrêta, sans comprendre je me tournais vers ce qui allait être mon maître. Que voulait-il, pourquoi descendait-il de son cheval ? Je me sentais poussée vers l’avant de l’animal avant qu’il ne remonte derrière moi. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi me faisait-il ça ?
« Trouve le temple. »
Trouver le temps ? Mais je n’y étais jamais allée !!! Je ne savais pas du tout où il se trouvait… Il me posa les mains sur les rennes et me laissait prendre la route. Où ? Où aller ? il ne me disait rien, strictement rien pas un mot, pas une parole, pas un indice…

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